Le métier de chauffeur de bus ou de car peine à recruter. Pour tenter d’y remédier, l’entreprise Le Roux, qui fait partie du groupe Océlorn, a cherché à promouvoir la profession, lundi à Saint-Renan.

« Je suis chauffeur depuis trois ans, et c’est un métier à responsabilité qui me plaît ». Salarié au sein de l’entreprise Le Roux bus et cars située dans la zone de Mespaol, à Saint-Renan. Yannick Lefebvre s’est fait l’ambassadeur d’une profession qui peine à attirer, le lundi 16 juin 2025.
« Contact humain et sens de l’orientation »
Il faut aimer le contact humain, être autonome et, bien sûr, avoir le sens de l’orientation ». A ajouté le chauffeur à l’attention des 12 personnes accueillies sur le site de l’entreprise renanaise.
- une immersion commentée en autocar
- échange avec des salariés dans le cadre de la semaine nationale du transport et de la logistique
Pour l’occasion, plusieurs entreprises du réseau Océlorn, dont fait partie la société Le Roux, ouvrent leurs portes pour faire découvrir le métier de conducteur d’autocars et de bus. En partenariat avec France Travail et le centre de formation Aftral de Brest, spécialisé dans la formation en transport et logistique, plusieurs ateliers sont organisés dans six sites différents du Finistère pour promouvoir le métier de chauffeur aux demandeurs d’emploi ou aux personnes en reconversion, par exemple Le groupe Océlorn emploi 650 salariés, chauffeurs et employés administratifs et logistiques. Les besoins en conducteurs routiers sont croissants sur le territoire. Nous recherchons des personnes en CDI ou en temps partiel avec des formations dédiées », a expliqué Manon Roué, présidente du Réseau Océlorn.
Un emploi stable, valorisant et souvent local
Avec l’évolution des véhicules, des conditions de travail et des horaires, c’est un métier largement ouvert aux femmes qui peuvent trouver un emploi stable, valorisant et souvent local. Nous proposons des stages toute l’année pour envisager une orientation ou une reconversion », a assuré Marine Prigent, chargée de recrutement. Qui a visiblement fait mouche auprès d’Anne-Catherine, venue assister lundi aux ateliers à Saint-Renan. « Je suis mère au foyer, sans emploi depuis des années et je souhaite me reconvertir dans ce métier qui m’attire », a-t-elle confié.
Article Le Télégramme